Si nous sommes repassés côté chilien, ça n’est pas pour le seul plaisir de porter durant 3 jours nos sacs surchargés. Mon oncle Pascal habite depuis quelques années dans les environs et nous ne pouvions décemment passer au Chili sans aller lui rendre visite dans le petit paradis où il a choisit d’élire résidence.
Problème, le petit paradis en question, alias le « Campo », est un peu coupé du reste du monde (sans doute cela contribue-t-il d’ailleurs à en faire un paradis).
Nous tentons bien quelques envois de mails à Pascal, mais ses occasions de consulter sa boîte (ce qui suppose un passage express au purgatoire le plus proche, soit un hôtel voisin) étant rarissimes et la seule réponse reçue étant quelque peu incomplète, nous partons de Cochrane avec bien peu d’indices sur comment monter au paradis.
Après avoir expérimenté l’auto-stop sur la carretera austral, ce qui suppose beaucoup de patience, nous partons là où le couple d’allemand qui a bien voulu nous emmener allait, soit un hôtel que nous supposions non trop éloigné du Campo. Arrivés sur place, nous comprenons vite qu’il s’agit de l’endroit où Pascal consulte occasionnellement ses mails, que les gens le connaissent et que nous ne pouvions mieux tomber. Nous pensions avoir fait le plus difficile mais apprenons quelques minutes plus tard que Pascal est à ce moment même sur le point d’arriver par bus à Coyhaïque, soit 270 km plus au nord (ce qui signifie ici 6 heures de transport) dans le but d’y rester approximativement une semaine.
Gloups...
Après hésitation, nous prenons la décision de monter voir Pascal là-haut, et tant pis pour le petit paradis.
Ce détour imprévu, nous ne le regretterons pas, car nous serons reçus à bras ouverts par Pascal et son amie Chus. Nous partirons notamment tous les 4 faire un grande boucle motorisée dans les environs de Coyhaïque (et après avoir mangé « camping » depuis si longtemps, il est bien agréable de profiter des petits plats de Chus ! Tant pis pour les rondeurs...).
Mais la déception de ne pas voir le Campo est toujours présente, et nous décidons de prendre encore un peu plus de retard sur notre voyage (car oui, même en vacances longue durée nous réussissons à être pressés... séquelles sans doute de notre vie parisienne) et de redescendre au Campo avec Pascal et Chus (plus tôt qu’ils ne le prévoyaient initialement).
Le paradis, c’est bien connu, ça se mérite. Mais contrairement à ce que l’on pense, nul besoin de fréquenter assidûment les églises pour cela, ou de faire sa BA quotidienne. Une petite navigation d’une demi-heure sur un joli lac patagon suffit pour l’atteindre.
S’il fallait décrire la Campo, nous dirions que c’est la simplicité qui le caractérise le mieux : une maison, deux ou trois bâtiments annexes, un potager et quelques peupliers. Le tout situé entre un lac turquoise et des montagnes coiffées de glaciers. L’endroit est habité une grande partie de l’année par Pascal et Chus, et à plein temps par deux chevaux à moitié sauvages (au grand désespoir de leurs propriétaires), un gros matou et des souris, beaucoup de souris (pour le plus grand bonheur du félin précité). Un endroit décidément idéal pour se ressourcer. Et si le choix d’y vivre à plein temps n’est peut-être pas une évidence pour tout le monde, il faut bien reconnaître que le lieu dégage une sérénité que l’on ne ressent pas vraiment lorsque l’on monte dans une rame du métro parisien.
Notre programme dans ce lieu est, lui aussi, très simple :
1er jour : se reposer et profiter du lieu
2ème jour : grimpouiller dans les montagnes environnantes
Nous partons donc le second jour avec Pascal en direction d’une lagune et de son glacier qui surplombent le Campo.
Nous mettrons deux heures à atteindre la première, et après une pause pour nous rassasier d’un excellent saucisson et d’un superbe paysage, nous repartons en direction du glacier...
Nous tentons bien quelques envois de mails à Pascal, mais ses occasions de consulter sa boîte (ce qui suppose un passage express au purgatoire le plus proche, soit un hôtel voisin) étant rarissimes et la seule réponse reçue étant quelque peu incomplète, nous partons de Cochrane avec bien peu d’indices sur comment monter au paradis.
Après avoir expérimenté l’auto-stop sur la carretera austral, ce qui suppose beaucoup de patience, nous partons là où le couple d’allemand qui a bien voulu nous emmener allait, soit un hôtel que nous supposions non trop éloigné du Campo. Arrivés sur place, nous comprenons vite qu’il s’agit de l’endroit où Pascal consulte occasionnellement ses mails, que les gens le connaissent et que nous ne pouvions mieux tomber. Nous pensions avoir fait le plus difficile mais apprenons quelques minutes plus tard que Pascal est à ce moment même sur le point d’arriver par bus à Coyhaïque, soit 270 km plus au nord (ce qui signifie ici 6 heures de transport) dans le but d’y rester approximativement une semaine.
Gloups...
Après hésitation, nous prenons la décision de monter voir Pascal là-haut, et tant pis pour le petit paradis.
Ce détour imprévu, nous ne le regretterons pas, car nous serons reçus à bras ouverts par Pascal et son amie Chus. Nous partirons notamment tous les 4 faire un grande boucle motorisée dans les environs de Coyhaïque (et après avoir mangé « camping » depuis si longtemps, il est bien agréable de profiter des petits plats de Chus ! Tant pis pour les rondeurs...).
Mais la déception de ne pas voir le Campo est toujours présente, et nous décidons de prendre encore un peu plus de retard sur notre voyage (car oui, même en vacances longue durée nous réussissons à être pressés... séquelles sans doute de notre vie parisienne) et de redescendre au Campo avec Pascal et Chus (plus tôt qu’ils ne le prévoyaient initialement).
Le paradis, c’est bien connu, ça se mérite. Mais contrairement à ce que l’on pense, nul besoin de fréquenter assidûment les églises pour cela, ou de faire sa BA quotidienne. Une petite navigation d’une demi-heure sur un joli lac patagon suffit pour l’atteindre.
S’il fallait décrire la Campo, nous dirions que c’est la simplicité qui le caractérise le mieux : une maison, deux ou trois bâtiments annexes, un potager et quelques peupliers. Le tout situé entre un lac turquoise et des montagnes coiffées de glaciers. L’endroit est habité une grande partie de l’année par Pascal et Chus, et à plein temps par deux chevaux à moitié sauvages (au grand désespoir de leurs propriétaires), un gros matou et des souris, beaucoup de souris (pour le plus grand bonheur du félin précité). Un endroit décidément idéal pour se ressourcer. Et si le choix d’y vivre à plein temps n’est peut-être pas une évidence pour tout le monde, il faut bien reconnaître que le lieu dégage une sérénité que l’on ne ressent pas vraiment lorsque l’on monte dans une rame du métro parisien.
Notre programme dans ce lieu est, lui aussi, très simple :
1er jour : se reposer et profiter du lieu
2ème jour : grimpouiller dans les montagnes environnantes
Nous partons donc le second jour avec Pascal en direction d’une lagune et de son glacier qui surplombent le Campo.
Nous mettrons deux heures à atteindre la première, et après une pause pour nous rassasier d’un excellent saucisson et d’un superbe paysage, nous repartons en direction du glacier...
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