De nouveaux volcans... L’envie était trop forte, nous n’avons pu résister à notre volcano addiction, et dès le lendemain matin de notre arrivée sur l’île, nous partions à l’assaut du Concepcion. Ce volcan, encore actif, est en permanence coiffé d’un nuage de souffre (un cône qui fume.... hum... ça m’a pas l’air bien légal tout ça...), auquel s’ajoute très souvent une couronne de vapeur d’eau. Et ce jour là il portait son couvre-chef royal. Résultat : une ascencion de près de 5 heures dont la moitié dans les nuages. Et bien sûr à l’arrivée un panorama totalement oubliable. Seule reste la satisfaction d’avoir vaincu ce gros morceau de plus de 1600 mètres de dénivelé, le tout en 10 heures (Yes we can !!! Comme dirait un ami à moi promis à un bel avenir...).
Evidemment, deux jours après, alors que nous étions encore sur l’île, le volcan été totalement découvert, mis à part un peu de souffre au sommet, offrant certainement un panorama grandiose aux courageux du jours, et faisant croître encore un peu plus notre frustration de l’ascencion... Sinon c’est pas drôle.
Après ça, nous méritions une journée à la plage... Problème : pas de plage à l’horizon. Où plus exactement plus de plage à l’horizon. Les très fortes pluies du dernier mois ont fait monter le niveau de l’eau au point d’innonder l’ensemble des plages de l’île et quelques infrastructures touristiques au passage. Quelle image étonante que celle de bateaux « garés » aux côtés de voitures...
Mais celà ne nous empêchera pas de piquer une tête.
Egalement au programme, une escapade en vélo (Pour Sylvain ça équivaut à une journée détente qui remplace la plage... Pour moi, ça me fâche définitivement avec ce moyen de transport super en ville sur routes goudronnées, mais qui se révèle être un véritable instrument de torture dans les chemins caillouteux !) et la visite de quelques pétroglyphes (gravures sur pierres), une « spécialité » archéologique de l’île.
Nous séjournerons enfin dans une ferme « écologique », et nous expérimenterons pour la première fois de ce voyage la nuit en hamac.
Bon, et puis voilà, il faut qu'on vous présente Angie : c'est notre "guimmick" depuis le début du voyage. On l'a rencontrée pour la première fois à San Pedro au Guatemala a notre école d'espagnol. Depuis, on l'a recroisée au hasard des chemins : à Utila dans un petit restau, à Leon sur un canap', et à Ometepe donc sur la place d'un village ! A priori, ça sera notre dernière rencontre : Angie retourne vers le nord, nous continuons vers le sud...
2 commentaires:
C'est marrant que dans une si vaste étendue vous recroisiez la même personne aussi souvent!!! vous avez le même guide du routard ou quoi? ;)
A Paris, sous les pavés y'a la plage, au Nicaragua, elle est sous l'eau, la plage ... moins pratique pour la révolution ça ...
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