mercredi 19 novembre 2008

Panam’, Panam’, PanamA !!!

Gros saut de puce pour faire notre grand retour dans la civilisation. Panama City est une ville de contraste. Ville très dynamique sur un plan économique, aidée en celà par la proximité du canal, elle n’en reste pas moins une ville très populaire. Ainsi, on passe sans transition de la résidence présidentielle à un quartier pauvre de la ville. Ici les gratte-ciels cotoient de très modestes habitations.


Cette hétérogénéité existe également pour la population, d’origine très variée. Latinos, métisses, indiens de différentes ethnies, créoles, asiatiques, expats... voir même touristes français : tout ce petit monde cohabite, et ce plutôt bien. Car si les différences sociales et éthniques sont visibles, on rescend un forte cohésion de toute cette population. Depuis l’existence de l’état Panama, cette mixité existe. Le pays s’est construit sur la base de celle-ci. Résultat, l’intégration est totale et les panaméens se vantent, semble-t-il a raison, de l’absence (ou tout du moins de la faiblesse) dans leur société de problèmes de raciaux.

Cette ville, qui n’a pas vraiment d’atouts « touristiques » évidents, n’en dégage pas moins une personnalité forte qui lui donne un charme certain.


Bien sûr, nous ne pouvions passer ici sans voir le canal, en particulier au niveau d’un passage d’écluse.

Le spectacle de cargos chargés au maximum de containers remplis de produits « Made in China » de façon à rentabiliser au mieux le passage coûteux du canal est impressionnant.

Egalement impressionnant, mais dans un tout autre genre, les navires de croisières transportant toute une floppée de touristes « Made in USA », façon « la croisière s’amuse », avec néanmoins une différence notable : la moyenne d’âge qui dépasse ici allègrement les 70 ans.





J’ai eu beau chercher une blonde pulpeuse jeune et célibataire comme il y en a tant dans la série, je n’en ai pas vu. Je ne peux pas croire qu’ils aient osé enjolivé la réalité dans cette série. Ou alors peut être sont-ce les même que dans la série, mais 40 ans plus tard...


Nous filons ensuite pour le nord.

Au programme ? Ai-je vraiment besoin de le préciser... Un volcan bien entendu !!!

Il n’en existe qu’un au Panama, éteint qui plus est... A ce demander pourquoi on est venu dans ce pays. Allez, pas rancunier, on va le grimper quand même.

Mais avant ça, petite mise en jambes : le sentier de « los Quetzales ». Vous savez, ces oiseaux dont tout le monde parle (au point d’en baptiser la monnaie du Guatemala), mais que personne ou presque n’a jamais vu... En tout cas pas nous. Un mythe cet oiseau je vous dis !

Bref, pas de quetzal à l’horizon mais une traversée des plus agréables.


Pas de quetzal, mais un pont de singes à la fin... Et quels singes !










Le problème c’est qu’à l’arrivée, ben le Sylvain il se sent pas rassasié, et il en redemande encore, au point de vouloir grimper le volcan Baru, réputé difficile.

Et voilà que l’Amélie, après avoir fait durer un supense du genre « ira, ira pas », décide finalement de l’accompagner.

Nous voilà parti le jour même, lampe frontale vissée sur le ... front (ben ouai), à l’assaut des 3 420 mètres du dit volcan.

Départ 19h, arrivée minuit au refuge... En fait de refuge, quelques planches de bois et un toit, mais le tout « ouvert » afin de s’assurer que les nuages environnants puissent aisément tremper nos duvets et nous assurer une nuit rafraichissante, voire glaciale.

Nous pensions nous lever avant le soleil, mais les nuages, une fois n’est pas coutume, se sont joint à la fête. Nous avons donc différé notre lever, et sommes montés au sommet pour être sûr qu’il était toujours là, perdus dans les nuages.

Bref, de beaux efforts non récompensés, si ce n’est bien sûr par la satisfaction personnelle de l’effort accompli.