vendredi 10 octobre 2008

Utila quoi ?!

Lors de nos derniers jours au Guatemala, nous nous sommes pas mal interrogés sur notre prochaine destination... On savait qu’on allait plonger, mais où ? Plusieurs derbys on eu lieu, souvent avec des résultats assez serrés...
Belize et son Blue Hole – VS – Honduras et ses Bay Islands 0 – 1
Mais le problème n’a pas été resolu si facilement... il y a un « s » à Islands...
Utila – VS – Roatan 1 – 0
Utila est très réputée pour ses écoles de plongées dites les moins chères du monde... Moi, je pense qu’elle devrait être encore plus connue pour ses moustiques !!! Je pense qu’ici, ils les élèvent en batterie...
Petit intermède relatif aux moustiques :
Sachez, à toute fin utile, que le meilleur moyen de se prémunir contre les piqûres de moustique est de se trouver à proximité d’un des mets favoris de ces derniers, citons en exemple Amélie... Je sais pas trop ce qu’elle a dans son sang (à part de l’alcool) mais je peux vous assurer que les moustiques en raffolent... Bref, Amélie, c’est un peu mon anti-moustique à moi.
Le problème se pose quand elle n’est pas à côté de moi. J’en ai fait la désagréable expérience lors de l’ascencion du volcan San Pedro près de la ville du même nom et du lac Atitlan. Les moustiques se sont souvenus que, moi aussi, j’avais du sang qui coulait dans mes veines. Certainement moins goûtu que celui d’Amélie, mais néanmoins comestible...
Résultat. Match aller Sylvain - VS – moustiques : 0 – 15 (mais ils jouaient à domicile....)
Mais attention, même quand Amélie est dans les parages, des risques existent...
Supposons en effet qu’Amélie ait pris la peine de s’enduire le corps de répulsif anti-moustique, et que je n’ai pas pris la même peine : là encore, mon intimité corporelle est menacée. Hier, par exemple, nous allions tranquillement voir 5 baleines échouées sur la plage en croisant sur la route un perroquet multicolore ne semblant pas le moins du monde contrarié par notre présence à 10 cm... mais je m’éloigne du sujet... bref une journée banale... Quand soudain c’est le drame...
Une armée de moustiques enragés armés jusqu’au proboscis (cf. portrait robot de l'agresseur ci-dessous) se rue sur moi. Moi, courageusement, je prends la fuite, mais ceux-ci se montrent plus rapides que moi (faut le faire...). Je décide alors de m’arrêter et de contre-attaquer, m’auto-administrant par la même occasion un certain nombre de baffes bien méritées au dire de mes parents.
Résultat. Match retour Sylvain - VS – moustiques : 18 – 42 (mais ils jouaient encore à domicile....). Pas une partie de mon anatomie intacte. Enfin, si, une (et pourtant pas la plus petite soit dit en passant huhum...), mais faut dire que je portais une protection de marque Tribord et de couleur noire visible sur les photos des termes (comme Ronan l’a si bien remarqué).
Depuis cet épisode, j’ai confisqué le répulsif à Amélie (Nan mais).
C’était la minute... nécessaire ( ???)... de M. Sylvain.


Pour ce qui est de notre destination, nous sommes fixés. Maintenant, encore faut il se rendre sur place :
Une journée de transport (bateau, bussss) Livingston/La Ceiba – VS – Une journée d’attente sur le quai pour cause de panne moteur du bateau La Ceiba/Utila 1 – 1 (malheureusement)
L’étape suivante s’est plus déroulée comme un marathon que comme un match... Vous connaissez tous les images de celui de NY quand les participants passent tous sur le pont... ça
ressemble tout à fait à la foule qui nous attendait sur le quai de l’ile pour nous vendre leur école...C’est Cross Creek qui gagne sur le fil grâce à une chambre double climatisée ainsi que des infrastructures plutôt sympas...
Finis la compète, place aux cours : Sylvain passe son « advanced » et Amélie son « open water » MERCI LES COPAINS ! V’la un cadeau que les voleurs n’ont pas pu me piquer et je vous le dis, ce n’est pas des moindres... J’accroche vraiment beaucoup et ai d’ailleurs enchainé avec « l’advanced » . Ca me permettra de plonger avec Sylvain sur d’autres sites (quelque soit la plongée)...

En gros : Utila, utile à quoi ? Utile à plein de trucs : apprendre à plonger ou se perfectionner, comprendre l’intérêt du répulsif à moustique, se détendre posé au même endroit pendant un temps, profiter du soleil... (pas de pluie depuis que nous sommes arrivés !), rattraper le retard accumulé sur le blog, se baffrer de baleadas (grandes galettes de blé garnies à discrétion) (hummm)...
Mais bon, toute bonne chose à une fin... Et Sylvain, en feuilletant le lonely, a trouvé une micro-brasserie sur la route pour se rendre à Tégucigalpa... Je vous laisse imaginer le score de eau – VS – bière... Le score final est sans appel, nous partons donc dimanche matin aux aurores !

mercredi 8 octobre 2008

Migration vers le grand Nord

Les (ruines de) Copan d’abord :
Avant de nous rendre sur la côte caraïbes du Guate, nous faisons escale à Copan Ruinas, côté Honduras, pour voir quelques ruines (ça faisait longtemps).
Les ruines de Coban sont considérées comme les plus belles du Honduras. Mais à vrai dire, des ruines mayas aux Honduras, y en a pas beaucoup beaucoup. Bref, c’était pas trop mal, mais l’endroit ne nous laissera pas un souvenir impérissable.
Quelques jolis perroquets sont quand même venus mettre un peu de couleurs dans un décors plutôt gris, entre les pierres des pyramides et le temps humide...



Si tu vas à Rio, n’oublie pas de prend’ ton maillot :
Arrivée à Rio Dulce, sur la cote caraïbe du pays. Ville située à l’extrémité du lac Izabal, plus grand lac du Guatemala. La zone est relativement marécageuse, et nous nous choisissons un sympathique hôtel sur pilotis accessible uniquement par bateau à moteur, et pour les plus téméraires par canoë. Les résidents sont parfois de sympathiques backpackers, parfois de moins sympathiques mais néanmoins peureuses bêtes velues à 8 pattes portant le doux nom de Tarentule. Mais que ça ne vous empêche pas de venir nous voir !!! En plus, c’est même pas mortel parait-il. Juste une petite paralysie de rien du tout. Enfin j’ai pas vérifié.
Nous avons retrouvé ici un couple d’américains avec qui nous avions sympathisé à San Pedro. Ils ont un voilier, plutôt pas mal, amarré à Rio Dulce.
Au programme également, petit bain dans des eaux chaudes (ça commence à devenir une habitude que je trouve pas désagréable du tout !) et visite d’un château qui, fut un temps, était censé protéger les comptoirs espagnols des pirates, mais qui semble-t-il a plutôt été un terrain de jeux pour ces même pirates qui n’ont cessé de le détruire, et les espagnols de le reconstruire...

Livingston, un autre Guatemala :
Départ ensuite pour Linvingston, accessible par bateau uniquement après une descente de quelques heures du rio dulce (le fleuve cette fois-ci).
Cette petite ville côtière est à majorité Garifuna, traduisez les gens y sont plutôt noirs de peau, puisqu’ils sont les descendants directs des esclaves africains exilés de force par les britaniques après une révolte. Ambiance proche de celle du Belize, assez rasta cool.
Nous y goûterons le Guifiti, alcool local à base de plantes terrestres et aquatiques, nous initierons aux rythmes garifunas, et nous baignerons dans des eaux d’un bleu à faire palir un schtroumph...

lundi 6 octobre 2008

Nous sommes sauvés !!!

Rappel du précédent épisode : Sylvain et Amélie, après avoir résisté à l’attaque d’un troupeau de moustiques en rut, survécu à la consommation répétée de tortillas avariées, éteint une éruption volcanique (je ne dirai pas comment mais il faut savoir que nous avions légèrement abusé de la bière locale la veille) et surmonté biens d’autres terribles épreuves encore, sont enfin arrivés à sortir du Guatemala sains (mais pas d’esprit) et saufs (votre respect). Pour plus de détails, vous n’aurez qu’à lire les articles précédents.

Nous voici donc au El salvador qui, comme son nom ne l’indique pas, a une sacrée réputation de pays pour le moins craignos. Jugez par vous même : 10 morts violentes chaque jour. Quand on voit le pays sur une carte et quand on calcule le ratio par habitant, ya de quoi considérer Haïti ou le Soudan comme des destinations sûres...
Destination la route des fleurs dans l’ouest du pays, entre Ahuachapan et Sonsonate.
(J’ai un doute... les fleurs, elles sont là pour fleurir... les tombes ?)



Après une première impression négative grandement influencée par une nuit dans un hôtel de passage avec check out time à 7 h du mat, histoire sans doute de cacher les activités principales de la maison, nous avons été litteralement enchanté par notre séjour au El Salvador.
D’une part par le activités, avec mention spéciale pour 4 heures passés dans des termes naturels au beau milieu d’une plantation de café. Pas un seul client à l’horizon, juste nous deux et notre machine à café... et une overdose de café bien méritée...

D’autre part les gens. Peut-être est-ce dû à leurs contacts limités avec le tourisme (yaka voir la réputation pas forcément justifiée du pays pour comprendre), mais le fait est qu’ici la gentillesse est un sport national... et nous avons été ravis d’assister à quelques matches du dit sport. Bref, de quoi remettre en question la mauvaise réputation qu’à le pays aux villages sans prétention.
Pour autant nous ne resterons que 4 jours dans le pays. Il nous faut repartir vers le grand nord...

Défis Sylvaméricains

Les plus curieux et les plus assidus d’entre vous, autrement dit nos parents, auront remarqué la présence d’un « gadget » insolite dans la partie droite du Blog : les « Défis Sylvaméricains ». Petite explication de texte...

Certains de nos (ex) amis ont certainement pensé que nous allions nous ennuyer durant tout ce temps. Ou peut-être ont-ils tout simplement décidé de se venger, jaloux qu’ils étaient de nous voir partir. Bref, on ne sait pas vraiment ce qu’ils ont pensé. Ce qui est certain c’est ce qu’il nous ont dit...

Notre mission, que nous l’acceptions ou que nous ne l’acceptions pas, sera d’accomplir tout au long de notre périple un certain nombre de « défis ». Comme vous le constaterait par vous même, ça ne vol pas haut, mais yaka voir nos amis pour comprendre qu’on pouvait pas vraiment s’attendre à mieux. Mais bêtes et disciplinés que nous sommes (quoique j’ai quelques doutes sur la discipline), nous allons nous exécuter, ou tout du moins tenter de nous exécuter...


Cette mise au point était je crois nécessaire : n’allez pas penser que nous avions comme fantasme ni même objectif personnel de roter l’alphabet espagnol au sommet d’un building, encore moins de faire un concours de pets avec nos parents (et oui, va falloir que vous vous prépariez psychologiquement, ou que vous annuliez votre voyage...). Une exception notable toutefois : Danser avec une brésilienne en string fait effectivement parti de mes fantasmes (merci Jean-Phi). Me faire bastonner par son copain moins... Nous verrons bien...