mardi 30 décembre 2008

Le père noël en short


Difficile d’imaginer que Noël approche quand il fait 25 degrés et que le short/tong est de rigueur. Et pourtant...

Nous sommes à Sucre, ancienne capitale coloniale de Bolivie, où nous avons décidé de passer Noël, et accessoirement de nous reposer, parce que les vacances ça fatigue.

Noël, c’est bien connu, est une fête familiale, et notre famille ici, c’est celle des backpackers. Alors nous improvisons un petit dîner franco suedo anglo americano hollandais. Au menu, de la « french cuisine » s’il vous plait :

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Entrée :
Croquants de maïs délicieusement mariés aux fruits de Provence


Plat :
Tendre marinade d’agneau délicatement accompagné de sa sélection du potager


Dessert :
Farandole de douceurs du verger

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En gros des biscuits aperos, quelques olives, un ragoût d’agneau et une salade de fruit.

Et en guise de digestif, pour faire passer un repas aussi riche, rien de tel qu’une petite messe de minuit à minuit s’il vous plait ! (c’est bien connu, la sieste, rien de mieux pour la digestion).

Tout aurait été parfait si seulement le père noël, prétextant sans doute que nous n’avons pas été sage cette année, ne nous avait pas boudé... En même temps, on est un peu en train de vivre un cadeau de noël au quotidien, et qui duuuuuuure...




Le lendemain nous renfilons notre tablier cette fois pour un de nos défis :
« Entre Noël et Nouvel An... cuisiner pour les autochtones :
- oeufs mimosa
- tartiflette
- île flottante »

Bon, étant donné que l’un comme l’autre nous ne sommes pas très doués côté fourneau, nous nous sommes un peu fait aider pour les îles flottantes par Vincent, fin cordon bleu français, qui nous avait déjà concocté le ragoût de la veille.
Et puis ben pour être entièrement fidèle au libellé du défi, nous avons invité à partager ce repas 6 autochtones... de l’hôtel, soit 4 français, 1 anglais et 1 américain.




Enfin, il faut vous avouer que faire une mayo avec de la moutarde locale (sorte de savora), une tartiflette avec un fromage qui ne font pas et battre des blancs en neige avec une fourchette en plastique, n’aura pas été une mince affaire. Défi difficile, mais défi rempli... A quel prix !!!

Le lendemain, départ matinal pour 2 jours à Potosi avec dans le taxi, un Sylvain bien malade... qui cumule diarrhée, nausées, maux de ventre, courbatures et fièvre... Oups, avons nous intoxiqué le reste de la bande aussi ?
Réponse dans le prochain article...